WhistleB estime que la nouvelle directive européenne sur la protection des lanceurs d’alerte est un grand pas en avant, mais que les entreprises peuvent faire plus
Une modification importante de la législation européenne devrait être approuvée définitivement aujourd’hui. Jamais une telle légitimité n’avait été accordée au lancement d’alerte, affirme WhistleB, le fournisseur mondial de services de lancement d’alerte basé en Suède.
La nouvelle loi obligera dorénavant les entreprises de 50 employés ou plus à mettre en place des canaux internes permettant le signalement de fautes. La loi protège également les employés et autres personnes contre les représailles lorsqu’ils signalent des fautes, notamment en matière de corruption ou de sécurité des produits.
« Nous nous félicitons du renforcement de la protection des lanceurs d’alerte. Les entreprises ont elles aussi tout à gagner à découvrir plus tôt les fautes et à les gérer en interne, de manière professionnelle et préventive. Nous savons néanmoins qu’elles peuvent en faire plus pour se protéger », affirme Gunilla Hadders, cofondatrice de WhistleB.
Une enquête réalisée par WhistleB auprès de ses clients en 2019 indique ainsi que 50 % de tous les rapports que les clients reçoivent concernent la corruption ou le harcèlement. Or, la nouvelle loi ne protège pas ceux qui signalent des cas de harcèlement. « Le harcèlement touche clairement de nombreuses personnes et de nombreux lieux de travail tous les jours. Les dirigeants d’entreprises devraient donc eux aussi savoir que le signalement les aidera à rendre les lieux de travail plus sûrs », déclare Karin Henriksson, l’autre cofondatrice de WhistleB.
La nouvelle directive stipule que les canaux de signalement doivent garantir la confidentialité de l’identité du lanceur d’alerte. « L’expérience nous montre clairement que l’anonymat est un facteur décisif pour encourager les gens à lancer une alerte. Il est essentiel à l’efficacité et à l’exactitude des enquêtes. C’est pourquoi les entreprises devraient autoriser le signalement anonyme et le dialogue si elles visent l’excellence dans les processus de lancement d’alerte. L’anonymat sera toujours le moyen le plus efficace de protéger les lanceurs d’alerte », remarque Gunilla Hadders.
Contact :
Gunilla Hadders, Fondatrice et associée chez WhistleB, Whistleblowing Centre
Tél. : +46 (0)70 214 88 73, E-mail : gunilla.hadders@whistleb.com
À propos de WhistleB
WhistleB est un fournisseur européen de services de lancement d’alerte et un expert en éthique des affaires et en conformité. Le système WhistleB est actuellement utilisé dans plus de 150 pays, dont tous les pays de l’UE.