Comment mettre en œuvre un dispositif d’alerte professionnelle : externalisation à des tiers

juillet 6, 2021

Si vous cherchez la meilleure façon de mettre en place un dispositif d’alerte éthique au sein de votre organisation, sachez que la mise en place d’un dispositif d’alerte éthique sur mesure à partir de zéro n’est pas forcément la solution la plus rapide et la plus sûre. Évaluer le contenu des cas pour les gérer de manière appropriée peut nécessiter des compétences que vous ne possédez pas en interne. Et les enquêtes sont susceptibles de porter sur des domaines où seules des équipes spécialisées sont qualifiées.

Dans ce quatrième article de notre série sur la mise en œuvre d’un dispositif d’alerte professionnelle, nous allons nous intéresser à la façon dont les fournisseurs externes peuvent vous aider.


En quoi consiste l’externalisation de la gestion des cas d’alertes professionnelle ?

L’externalisation consiste à confier à une partie externe ou à un médiateur le soin de recevoir les rapports des lanceurs d’alerte pour le compte de votre organisation. Cette partie externe classe les cas, répond au lanceur d’alerte, met en relation des experts externes avec l’équipe au cas par cas, etc.


Quels types d’entreprises fournissent généralement ces services ?

Cela dépendra de la partie du processus d’alerte professionnelle que vous souhaitez externaliser. Cependant, les types d’entreprises qui disposent des compétences et des services adéquats comprennent les cabinets d’avocats, les cabinets d’audit, les spécialistes en matière d’emploi et les entreprises spécialisées dans les enquêtes judiciaires. Ce sont ces types d’entreprises que WhistleB compte dans son réseau international de partenaires via son Programme de partenariat.


Quels sont les avantages d’avoir recours à un tiers pour la gestion des cas d’alertes professionnelles ?

Le recours à des parties externes pour la gestion des cas d’alerte professionnelle peut garantir un niveau de transparence plus élevé. Le tiers examine chaque cas, est indépendant des questions de politique interne et peut plus facilement transmettre les cas au conseil d’administration si des membres de l’équipe de direction sont impliqués ou si d’autres informations pertinentes requièrent l’attention du conseil d’administration.

Étant donné la nature variée des cas d’alerte professionnelle, allant des questions environnementales aux problèmes liés au personnel ou à la criminalité économique, un autre avantage est l’étendue de l’expertise à laquelle il est possible de faire appel en faisant appel à des fournisseurs externes. En outre, les experts externes sont spécialement formés pour traiter les rapports des lanceurs d’alerte de manière appropriée et dans le respect des lois en vigueur. Ils sont ainsi en mesure de soutenir les équipes de direction dans les discussions, les enquêtes et autres suivis, si nécessaire.

Dans les petites et moyennes entreprises, l’un des avantages est qu’un tiers est, en théorie, plus indépendant par rapport aux employés et aux dirigeants de l’entreprise. Pour les employés, cette situation engendre une crédibilité et une confiance qui font que le dénonciateur est plus susceptible de rester anonyme. 


Pourquoi la gestion interne peut néanmoins être la meilleure option

La gestion en interne des cas d’alerte professionnelle présente également un certain nombre d’avantages évidents. Un représentant interne est mieux à même de comprendre le contexte d’un rapport. Il peut avoir accès à des informations provenant d’autres secteurs de l’entreprise et peut reconstituer le puzzle des événements pour obtenir une image plus claire. Pour les entreprises de l’UE, il est important de se rappeler que toutes les organisations de 50 employés ou plus seront bientôt tenues de nommer une « personne ou un service impartial » pour assurer le suivi des rapports des lanceurs d’alerte. La personne nommée doit occuper une position qui lui permet un certain niveau d’indépendance et d’autonomie.


Le recours à des parties externes peut-il se faire en toute sécurité ?

Absolument, à condition que vous disposiez d’une solution d’alerte professionnelle présentant les caractéristiques de sécurité appropriées, telle que WhistleB. Par exemple, si une partie externe doit recevoir des rapports des lanceurs d’alerte au nom d’une entreprise, le système de WhistleB permet à l’entreprise d’ajouter le tiers en tant qu’utilisateur autorisé dans le système sécurisé, en quelques clics seulement. Une fois que la partie externe a évalué le rapport et doit le transmettre à la ressource interne appropriée pour le suivi, cela se fait dans le même système sécurisé. Par ailleurs, si une ressource interne doit d’abord recevoir le rapport, en vue de faire appel à une expertise externe pour la gestion du cas, cela se fait également de manière sécurisée.

Il existe de nombreuses façons de mettre en œuvre correctement un dispositif d’alerte professionnelle. Consultez les autres articles de cette série pour obtenir des conseils en matière de communication, d’organisation et de gestion des cas d’alerte professionnelle.

Grâce à notre Programme de partenariat, WhistleB fournit une plateforme web sécurisée et facile d’utilisation et nos partenaires apportent leur expertise dans le traitement et l’enquête des cas. Nous avons des partenaires actifs dans toute l’Europe, et nos clients mutuels bénéficient de l’expertise de deux organisations, couvrant la réception, le traitement et l’enquête des cas. Un moyen efficace de mettre en œuvre un système d’alerte professionnelle, tout simplement !

Karin Henriksson, Fondatrice partenaire et Senior Advisor, WhistleB 
karin.henriksson@whistleb.com
+46 70 444 32 16

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